Films
50h pour les droits des femmes fait son cinéma !
Deux écrans de projections, gratuits, vous seront proposés pendant les trois jours.
Le premier (30 places) diffusera sans s’arrêter les 50h des CIDFF : des films sur les projets et activités des CIDFF.
Le deuxième (80 personnes) projettera des documentaires et fictions grand public, dont la plupart seront suivis d’une rencontre !
Vous trouverez tout le détail des projections ci-dessous.
Pour information, les projections se feront au casque. Premier·e arrivé·e, premier·e servie·e !
Gagner des centimètres
Ce documentaire retrace le parcours de 3 femmes issues de quartiers prioritaires et de leur implication dans le programme TouteSport de la FNCIDFF (Fédération Nationale des Centres d’Informations des Droits des Femmes et des Familles) qui encourage l’insertion socioprofessionnelle des femmes par le levier du sport.
Flamboyantes
Grace, Alaïde et Betsy ont entre 18 et 20 ans, elles entrent dans l’âge adulte. Elles ont vu leurs mères partir à l’aube, des années durant, pour aller travailler. Que savent-elles des générations qui les ont précédées et de l’exil de leurs parents, nés dans les territoires colonisés ? Que savent-elles de l’histoire de leurs mères et de leurs choix de quitter le pays natal ? Les mères racontent l’âpreté du travail, l’isolement de l’exil et la solitude de la maternité. Les échos créés entre la parole des mères et des filles dessinent les chemins d’une émancipation construite de génération en génération de femmes.
Je m’appelle Bagdad
Bagdad est une skateuse de 17 ans qui vit à Freguesia do Ó, un quartier populaire de la ville de São Paulo, au Brésil. Bagdad skate avec un groupe d’amis masculins et passe beaucoup de temps avec sa famille et avec les amis de sa mère. Ensemble, les femmes qui l’entourent forment un réseau de personnes qui sortent de l’ordinaire. Lorsque Bagdad rencontre un groupe de skateuses féminines, sa vie change soudainement
Mon nom est Clitoris
Des jeunes femmes dialoguent autour du thème de la sexualité féminine. Avec une liberté, un courage et un humour communicatifs, elles partagent leur expérience et leurs histoires, dans la volonté de changer le monde autour d’elles et de faire valoir le droit des femmes à une éducation sexuelle informée, délivrée des contraintes et des tabous.
Les footeuses
Footeuses plonge le spectateur dans la réalité des joueuses : qu’elles soient en équipe de France ou au Paris Saint-Germain, jeunes amatrices ou artistes engagées. De leurs premiers dribbles effectués au sein des clubs ou en bas des tours entre amis, jusqu’aux rencontres internationales, l’itinéraire de ces femmes incarne une facette du ballon rond encore trop peu médiatisée.
Traquées
« Pourquoi je ne vois plus quand t’es connectée sur WhatsApp ? » Lorsque son ex-compagnon lui a posé cette question, Emma n’a d’abord rien relevé d’anormal. Puis au fur et à mesure de la relation, les interrogations se sont faites plus pressantes et, grâce aux outils numériques à sa disposition, son conjoint a mis en place une surveillance systématique de ses moindres faits et gestes. Aujourd’hui Emma le sait : elle a été victime de cyberviolences conjugales.
Sans frapper
« Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d’une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire. Il s’agit dès lors de trouver une forme pouvant incarner et faire émerger la parole, ainsi que questionner et investiguer la nature humaine dans ses sombres recoins, de part et d’autre. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles. Entrelaçant les êtres et les mots, les expériences et la douleur, Sans frapper bouleverse par la sincérité qu’il parvient à manifester, avec grande force et sensibilité. »